Mercredi 25 juillet

Après la chute vertigineuse de l'IBEX 35, l'indice de la bourse espagnol, de nombreuses valeurs ibères se retrouvent à la casse. Leur chute a été provoquée en grande partie par la crise bancaire en Espagne, mais certaines de ces sociétés ne se retrouvent pas autant affectées que ce que leur cours de bourse peut laisser croire.

Ainsi, depuis 2007, la société Iberdrola (ES0144580Y14), l'un des premiers producteurs et distributeurs espagnols d'énergie, sort un résultat stable chaque année à 2.8 milliards d'euros. Pourtant, le cours du titre a perdu 75% depuis 5 ans, et 45% depuis le début de l'année. Par conséquent, la société offre un dividende de 11% et son PER n'est que de 6.5.

Dans le même secteur, Gas Natural SDG (ES0116870314) spécialisé dans l'acquisition, le transport, la regazéification et le stockage de gaz naturel, connait depuis 2007 une croissance constante de son chiffre d'affaire et de ses résultats. Et cela ne se voit pas en Bourse où le titre perd 80% sur 5 ans dont 36% depuis le début de l'année.

De la même manière, le groupe de BTP OHL (ES0142090317) et l'exploitant d'Autoroute et d'aéroport Abertis Infraestructuras (ES0111845014) voient leurs résultats augmenter chaque année depuis 5 ans. Or sur cette période, les titres ont perdu respectivement 50% et 57% de leur valeur en Bourse (38% et 36% depuis un an).

Outres ces valeurs qui semblent en bonne santé, d'autres titres ont connu des baisses qui peuvent certes s'expliquer, mais qui semblent quand même exagérées aux vues de leur ampleur.

Par exemple, Indra Systemas (ES0118594417), le fabricant de systèmes de technologies de l'information et de défense, connait depuis 2010 une légère baisse de son résultat, mais qui n'explique certainement pas la baisse du titre de 56% depuis 3 ans. De même le groupe pétrolier Repsol YPF(ES0173516115) perd 52% depuis le début de l'année à cause des risques de nationalisation de sa filiale en Argentine. Le groupe industriel de d'ingénierie et construction industrielle et de bioenergie Abengoa (ES0105200416) perd quant à lui 75% de sa valeur en bourse sur 5 ans et 45% depuis le début de l'année. C'est le coût de sa dette, qui a plus que doublé en 3 ans, qui inquiète le marché. Mais sur la même période, le groupe affiche une croissance solide de son chiffre d'affaires et de ses résultats.

Enfin, il faut bien sûr quelques exceptions à ce marasme boursier, et des sociétés comme le groupe de grande distribution Dia (ES0126775032), le groupe de textile Inditex (ES0148396015) et le groupe Pharmaceutique Grifols (ES0171996012), qui sont en bonne santé financière, ont la cote à la bourse de Madrid depuis un certain temps. Mais du coup, ils se payent sans doute un peu cher.

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